Publié le 9 février 2017
Écrit par Sylvie Rousseau, nd.a.
Avons-nous un réel choix face à la vaccination proposée par la médecine conventionnelle ? Une question épineuse, délicate et teintée. Des différentes informations, peurs, croyances et valeurs de tout un chacun. Partir en voyage soulève cette même question cruciale : Dois-je me faire vacciner ?
En fait, vous devez garder en mémoire qu’il s’agit d’une question personnelle à laquelle chacun doit répondre en fonction de ses priorités. Même si les autorités officielles encouragent fortement les voyageurs à se faire vacciner avant de partir, il est important de bien s’informer afin de faire un choix éclairé. Actuellement, aucun vaccin n’est efficace à 100 %. Vous n’avez donc pas de garantie complète que vous serez protégé avec la vaccination. Il est, par le fait même, important d’évaluer le rapport bénéfice contre risque avant de déterminer si un vaccin est approprié.
Évaluer votre risque est donc la première question à vous poser. Les conditions sanitaires du pays visité, le type, la durée et les conditions de séjour sont à considérer. Par exemple, allez-vous coucher chez l’habitant ou dans des hôtels luxueux ? Serez-vous en contact avec des humains ou des animaux porteurs de maladies infectieuses ? Quel est votre âge actuel et votre état de santé ?
La vaccination n’est pas obligatoire dans la plupart des pays et si vous ne vous faites pas vacciner, vous ne serez pas nécessairement malade. Tout dépend de votre système immunitaire, de votre hygiène de vie et du degré d’exposition aux microbes pathogènes à l’endroit que vous visiterez.
Plusieurs possibilités s’offrent à vous quand il s’agit d’opter pour la vaccination ou non. Quelqu’un peut opter pour la vaccination allopathique tout simplement. En effet, beaucoup de gens passent à travers toute la série de vaccins suggérés pour un pays donné sans aucun problème. D’autres préfèrent ne pas se faire vacciner au risque de se faire critiquer par leur entourage. On peut aussi attendre que son état de santé soit au mieux afin de limiter les réactions indésirables des vaccins.
LES TENANTS ET ABOUTISSANTS DE LA VACCINATION ALLOPATHIQUE
Le Dr Elmiger, ancien spécialiste en médecine interne, homéopathe et initiateur de la thérapie séquentielle homéopathique en Suisse, soutient que la vaccination est utile aujourd’hui dans les pays où l’hygiène de vie laisse à désirer et où la propagation de maladies infectieuses (hépatite virale, SIDA, fièvre jaune…) ne frappe que certaines populations à risque et où le système de santé précaire ne peut enrayer de façon efficace les épidémies.
Soyez conscient également que la vaccination allopathique n’est pas considérée comme étant sans risque. On passe malheureusement trop souvent sous silence les accidents post-vaccinaux dans les médias, mais de nombreux comptes rendus dans des publications scientifiques font état de cette problématique bien réelle. Il est important de comprendre qu’il n’existe pas de vaccin sans effets secondaires, et une vaccination n’est envisageable que si elle combat un danger concret comme lors d’un voyage dans un endroit à risque, dont les pays tropicaux.
On a répertorié plusieurs types d’effets secondaires post-vaccinaux allant de symptômes bénins comme les otites à répétition, les rhumes, les bronchites, l’asthme, l’eczéma, la fatigue et les troubles de concentration et, dans de rares cas, des réactions plus graves dont des comas, des méningites, des paralysies, des troubles nerveux, des dépressions mentales et de l’anorexie. Ces problèmes sont souvent reliés aux adjuvants et aux excipients rajoutés pour améliorer la réponse immunitaire, dont les plus importants sont l’aluminium, le thimérosal (dérivé mercuriel), le formaldéhyde et le glutamate monosodique.
Le principal ingrédient que l’on trouve dans les vaccins est le microbe atténué à partir d’une bactérie, d’un virus complet, de leurs constituants (polysaccharides, protéines) ou de leurs produits (toxines). Le virus est affaibli avec de la chaleur, des radiations ou des produits chimiques. On doit alors renforcer l’efficacité du vaccin avec des adjuvants et des stabilisants. On y ajoute des médicaments, des antibiotiques et des désinfectants comme la néomycine, la streptomycine, le chlorure de sodium, l’hydroxyde de sodium, l’hydroxyde d’aluminium, le sorbitol, la gélatine hydrolysée, le formaldéhyde et le thimérosal.
Les laboratoires utilisent différents milieux de culture pour assurer la multiplication de virus, de bactéries et de levures. Les principaux sont des protéines bovines, des cellules d’embryon de poulet, des œufs embryons de poule, des cellules diploïdes humaines et des levures, toutes des substances pouvant potentiellement initier des réactions allergiques. On utilise dans certains cas la manipulation génétique comme les enzymes et des portions d’ADN.
L’EFFICACITÉ DE LA VACCINATION HOMÉOPATHIQUE
L’homéopathie est une solution de rechange ou un complément valable à la vaccination pour bien se protéger lors d’un voyage. Peu de gens savent à quel point la vaccination homéopathique est efficace en matière infectieuse. Les vaccins conventionnels offerts sur le marché ont tous une version homéopathique appelée « isothérapique ». Certains choisissent d’utiliser seulement cette version au lieu de la vaccination classique selon une méthode séquentielle. La prévention homéopathique ne produit pas d’anticorps comme le vaccin allopathique. Elle va plutôt avertir l’organisme pour qu’il sache comment réagir s’il se retrouve en face du virus ou de la bactérie en question.
C’est au XIXe siècle que l’homéopathie a fait ses preuves, grâce à de remarquables succès contre différentes épidémies ravageuses. L’Australien Isaac Golden a consacré sa vie à l’étude de l’homéoprophylaxie en tant que solution de rechange à la vaccination. Par exemple, il a mené une recherche comparative rigoureuse pendant 15 ans, révélant un taux moyen d’efficacité de 90 % pour les maladies infantiles transmissibles.
En 1998, le gouvernement brésilien a réalisé une large étude (65 826 cas traités contre 23 532 non traités) portant sur la prophylaxie homéopathique de la méningite à méningocoque (bactérie). Après une année, on a noté, dans le groupe traité, seulement quatre enfants, contre vingt dans le groupe non traité, qui ont eu la méningite.
Également, à Cuba, on privilégie l’homéopathie depuis la campagne de prévention de l’épidémie de leptospirose (bactérie) en novembre 2007, où on a administré plus de quatre millions de doses de nosode homéopathique à 2,2 millions de personnes. Après un an, l’incidence de la maladie a considérablement diminué, malgré des conditions météorologiques (ouragans) extrêmement défavorables.
LE MEILLEUR DES MONDES POUR LES INCERTAINS : LA PERVACCINATION
Une méthode suggérée par le Dr Elmiger s’appelle la pervaccination. Elle consiste à prévenir l’organisme deux à trois jours avant le vaccin, avec une dose de l’isothérapique homéopathique du vaccin en 200 K pour atténuer le choc. Dans ces conditions, le corps reconnaît la substance et lors de l’inoculation, celle-ci a perdu son effet de surprise. Les jours suivants, on donne des doses un peu plus diluées de ce même remède en différentes dilutions ascendantes (30 K, 200 K, MK, XMK) du vaccin original. Cela prévient le choc vaccinal, nettoie l’organisme, renforce le système immunitaire et élimine toute trace néfaste du vaccin allopathique tout en préservant son efficacité.
Si vous optez pour vous faire vacciner, il est important de bien choisir votre clinique de santé-voyage, car elles ne sont pas toutes d’égale valeur. Si cela est disponible, on peut également demander les vaccins sans thimérosal ou sans adjuvant. Espacez l’administration des vaccins autant que possible pour épargner le système immunitaire. Prenez des antioxydants comme les vitamines A, C, E et du sélénium avant et après le vaccin. Évitez les vaccins si vous êtes allergique aux levures, aux œufs ou aux antibiotiques.
Mettez en place des règles d’hygiène de base lors de votre voyage, comme vous laver régulièrement les mains. Pansez vos plaies. Ne buvez que de l’eau en bouteille et ajoutez une à deux gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse dans votre eau, un antimicrobien à large spectre. Apportez une trousse de suppléments naturels pour vous assurer d’un système immunitaire fort, dont la vitamine C et D. Prenez des probiotiques de qualité pour rééquilibrer votre flore intestinale et empêcher la prolifération des micro-organismes pathogènes.
À votre retour de vacances, il sera approprié de faire une démarche naturopathique pour aider votre organisme à se débarrasser des métaux lourds (aluminium, mercure) emmagasinés, s’il y a lieu.
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